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Retour sur l'action du 20 octobre

24/10/2022

Ce 20 octobre, la seule FGTB menait une action devant les centrales nucléaires de Tihange dans le cadre de la lutte pour de meilleurs salaires et le maintien des prix de l’énergie à un niveau abordable. Au total, ce sont plus de 2500 personnes qui étaient rassemblées, parmi lesquelles un grand nombre de militant·es du SETCa qui étaient, comme à leur habitude, présent·es en masse.

Au travers une prise de parole ferme et emplie de convictions, notre déléguée pour les magasins MédiaMarkt y a d'ailleurs tenu à souligner la grande précarité rencontrée par un nombre croissant de ménages et à rappeler les exigences des travailleuses et travailleurs, à savoir : 

  • Une taxation des surprofits des entreprises énergétiques, mais aussi des entreprises qui bénéficient de la crise. On cite souvent le chiffre de €5 milliards comme montant minimal des surprofits. La Belgique compte environ €4,5 millions de ménages. Faites le calcul ! Si l’on octroie ces surprofits à chaque ménage, cela signifie une réduction de facture de 1.000 euros par ménage par an. 
  • La réappropriation de notre énergie : il faut produire sur notre territoire. La gestion des prix n’est possible que si c’est une entreprise publique qui gère notre énergie.
  • Le blocage de la TVA à 6% de manière définitive (le projet de réforme fiscale prévoit un retour en arrière à 9 et 21 %, respectivement pour l’électricité et le gaz) 
  • Une extension du tarif social aux revenus moyens, ce qui nécessite une augmentation de l’enveloppe budgétaire ;
  • La fixation d’un prix maximum pour l’énergie (revenons aux prix qui étaient en vigueur avant la crise ukrainienne) ;
  • La fixation d’un prix maximum pour des produits de base (pain, lait, eau, produits d’hygiène, …) ;
  • De meilleurs remboursements des frais de transport domicile-lieu de travail et des frais de transport sur ordre de l’employeur ;
  • Un paquet minimum de droit d’accès à l’énergie ;
  • De rendre impossible toute coupure d’électricité et de gaz pour les personnes en défaut de paiement ;
  • Si des mesures de soutien aux entreprises sont mises en place (de type chômage économique « crise énergétique »), il n’est pas question que les travailleurs soient les dindons de la farce, comme cela a été le cas lors de la crise Covid (nous exigeons le maintien des salaires nets, un précompte libératoire pour l’allocation de chômage, une assimilation des périodes chômées pour les vacances annuelles et pécule de vacances).
  • Des négociations salariales libres.
  • Plus que jamais, l’indexation des salaires et des allocations sociales reste essentielle et doit être renforcée pour coller à la réalité de l’inflation ;
  • Une répartition rapide de la totalité de l’enveloppe bien-être.

Ce rassemblement du 20 octobre n'était, pour rappel, que le prélude à la grève générale que nous mènerons le 9 novembre, le gouvernement et le patronat nous forçant à la vitesse supérieure à force de rester sourds aux revendications des travailleuses et travailleurs.