Le gouvernement dit vouloir faire de la lutte contre la pénurie une priorité absolue. La Déclaration de politique communautaire traduit cette volonté par la formule « un enseignant devant chaque classe ».
Que dit la DPC ?
La première condition de la qualité du système éducatif, c’est d’avoir un enseignant dans chaque classe devant ses élèves. Le gouvernement fera donc de la lutte contre cette pénurie sa priorité politique.
Analyse
Le gouvernement veut nous faire croire que ses mesures sont un remède miracle pour retrouver des enseignant·e·s.
Or, les solutions dessinées par la DPC n’ont rien à voir avec une amélioration des conditions de travail mais consistent à :
- faire prendre en charge plus d’élèves par un·e même enseignant·e ;
- augmenter le nombre de personnes pouvant prendre en charge des élèves en élargissant le périmètre de recrutement.
Ce second moyen consiste à se contenter d’ « avoir quelqu’un dans chaque classe devant ses élèves », plutôt que de chercher à s’assurer à avoir un·e enseignant·e véritablement formé·e. Cette politique de court terme est une impasse qui ne fait qu’accroître la pénurie en détériorant les conditions de travail des équipes pédagogiques par la détérioration des conditions d’apprentissage des élèves.
À retenir
« Un enseignant devant chaque classe » n’est qu’un slogan de la DPC. Si le gouvernement parvient à mettre quelqu’un devant chaque classe, rien ne garantit que ce sera systématiquement un·e enseignant·e qualifié·e.
