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AIP : on maintient la pression dès ce 25 février

19/02/2021

Ce vendredi 12 février ont eu lieu, en entreprises, les premières réactions quant au camouflet infligé aux travailleuses et travailleurs dans la cadre de l'AIP. Ensuite de ces premières actions, un rassemblement aura lieu ce jeudi 25 février à partir de 11 heures sur l'espace Tivoli (à côté de la Place Saint-Lambert) et ce, afin de maintenir la pression sur le banc patronal. Ce rassemblement se fera en front commun syndical et sera couvert par un préavis de grève

 

Nos revendications pour un Accord InterProfessionnel (AIP) équilibré et décent

1. Une marge salariale indicative

Pour négocier + dans les secteurs qui n’ont pas souffert de la crise sanitaire et dans les nombreux secteurs qui se porteront mieux d’ici 2022. Ils existent ! La loi de 1996 doit aussi être revue en ce sens et ne proposer que des normes indicatives.

Actuellement, on nous propose une norme impérative de 0,4%, c’est-à-dire une augmentation maximum de :

  • 13€ brut/mois pour le salaire médian
  • 6€ brut/mois pour le salaire minimum
  • 9€ brut/mois pour beaucoup de fonctions essentielles
2. Un salaire minimum à 14€/H ou 2300€/mois.

Cette augmentation doit être atteinte par la constitution d’un fonds de solidarité créé dès à présent. Alimenté par les employeurs à hauteur de 0,2% de la masse salariale. Ce fonds doit s’ajouter à la norme salariale indicative.

 

3. Une amélioration des régimes de fin de carrière

  • Le droit à un mi-temps ou un 4/5e à partir de 55 ans, avec complément de l’ONEM ;
  • L’extension du droit au RCC (prépension) pour les carrières longues, le travail de nuit, l’incapacité de travail ou pour raisons médicales ;
  • Dans les entreprises en difficulté ou en restructuration, l’accès au RCC à partir de 58 ans et même temporairement à partir de 55 ans, compte tenu de la crise du Covid-19.

4. La possibilité de négocier des formules de réduction collective du temps de travail avec embauches compensatoires.

5. Une liaison du montant des allocations sociales à l'évolution des salaires (enveloppe Bien-être) doit être négociée indépendamment de l'AIP.

 

En refusant d’augmenter notre pouvoir d’achat, les employeurs freinent la reprise économique et menacent la paix sociale en pleine crise sanitaire.