Ce lundi 7 décembre, les travailleuses et travailleurs de la maison de repos de Vottem, contrôlée par le groupe Korian, ont entamé un mouvement de grogne afin de dénoncer les conditions de travail qui leur sont imposées tout comme le sort réservé aux résident·es par ce groupe qui s’est permis de verser près de 63 millions (!) de dividendes à ses actionnaires. Aux dépens donc du bien-être des travailleuses et travailleurs ainsi que des résident·es.
Ce mouvement fait suite à une longue succession de démarches, dont un dépôt de préavis de 15 jours arrivant à échéance ce 4 décembre et la distribution d'un tract.
Cette grève n’est donc nullement « sauvage » ou « improvisée ». La direction a d’ailleurs profité de ce délai pour multiplier les pressions depuis plusieurs jours envers les travailleuses et travailleurs afin de les dissuader d’exercer leur droit de grève. Illustration d’une réalité volontairement niée par celles et ceux qui veulent interdire l’aspect collectif de l’exercice du droit de grève.
